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Merise - Le modèle conceptuel des données Page précédente Page suivante Retour à la page d'accueil

Le modèle conceptuel des données

Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but d'écrire de façon formelle les données qui seront utilisées par le système d'information. Il s'agit donc d'une représentation des données, facilement compréhensible, permettant de décrire le système d'information à l'aide d'entités.

Entités et classe d'entité

Une entité est la représentation d'un élément matériel ou immatériel ayant un rôle dans le système que l'on désire décrire.

On appelle classe d'entité un ensemble composé d'entités de même type, c'est-à-dire dont la définition est la même. Le classement des entités au sein d'une classe s'appelle classification (ou abstraction). Une entité est une instanciation de la classe. Chaque entité est composée de propriétés, données élémentaires permettant de la décrire.

Prenons par exemple une Ford fiesta, une Renault Laguna et une Peugeot 306. Il s'agit de 3 entités faisant partie d'une classe d'entité que l'on pourrait appeler voiture. La Ford Fiesta est donc une instanciation de la classe voiture. Chaque entité peut posséder les propriétés couleur, année et modèle.

Les classes d'entités sont représentées par un rectangle. Ce rectangle est séparé en deux champs:

  • le champ du haut contient le libellé. Ce libellé est généralement une abbréviation pour une raison de simplification de l'écriture. Il s'agit par contre de vérifier qu'à chaque classe d'entité correspond un et un seul libellé, et réciproquement
  • le champ du bas contient la liste des propriétés de la classe d'entité

Relations et classes de relation

Une relation (appelée aussi parfois association) représente les liens sémantiques qui peuvent exister entre plusieurs entités. Une classe de relation contient donc toutes les relations de même type (qui relient donc des entités appartenant à des mêmes classes d'entité). Une classe de relation peut lier plus de deux classes d'entité. Voici les dénominations des classes de relation selon le nombre d'intervenants:

  • une classe de relation récursive (ou réflexive) relie la même classe d'entité
  • une classe de relation binaire relie deux classes d'entité
  • une classe de relation ternaire relie trois classes d'entité
  • une classe de relation n-aire relie n classes d'entité

Les classes de relations sont représentées par des hexagones (parfois des ellipses) dont l'intitulé décrit le type de relation qui relie les classes d'entité (généralement un verbe). On définit pour chaque classe de relation un identificateur de la forme Ri permettant de désigner de façon unique la classe de relation à laquelle il est associé.

On peut éventuellement ajouter des propriétés aux classes de relation.

La cardinalité

Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la relation à laquelle elle est reliée. La cardinalité d'une relation est composée d'un couple comportant une borne maximale et une borne minimale, intervalle dans lequel la cardinalité d'une entité peut prendre sa valeur:

  • la borne minimale (généralement 0 ou 1) décrit le nombre minimum de fois qu'une entité peut participer à une relation
  • la borne maximale (généralement 1 ou n) décrit le nombre maximum de fois qu'une entité peut participer à une relation

Une cardinalité 1.N signifie que chaque entité appartenant à une classe d'entité participe au moins une fois à la relation
Une cardinalité 0.N signifie que chaque entité appartenant à une classe d'entité ne participe pas forcément à la relation.

Les identifiants

Un identifiant est un ensemble de propriétés (une ou plusieurs) permettant de désigner une et une seule entité. La définition originale est la suivante:

L'identifiant est une propriété particulière d'un objet telle

qu'il n'existe pas deux occurrences de cet objet pour lesquelles cette propriété

pourrait prendre une même valeur

Les attributs d'une classe d'entité permettant de désigner de façon unique chaque instance de cette entité sont appelés identifiants absolus

Le modèle conceptuel des données propose de faire précéder d'un # les identifiants (parfois de les souligner).

Ainsi, chaque classe d'entité doit posséder au moins un attribut identifiant, et l'ensemble de ses attributs identifiants doivent être renseignés à la création de l'entité.

Agrégation (ou identification relative)

Lorsqu'un identifiant est constitué uniquement d'attributs intrinsèques à une entité, c'est-à-dire ne faisant référence à aucune autre entité, on le nomme identifiant absolu. Les entités comportants des identifiants absolus peuvent être définis indépendamment des autres occurrences d'entités, on dit que ces entités sont indépendantes.

Certaines entitées ne peuvent toutefois être identifiées que par l'intermédiaire d'autres entités, c'est la raison pour laquelle on parle d'identification relative.
On parlera par exemple de la 4ème porte au 2ème étage du bâtiment B au lieu de dire la porte n°3451...

Ainsi, l'agrégation (appelée aussi identification relative) permet de spécifier qu'une entité est nécessaire pour en identifier une autre.

  • la classe d'entité permettant d'identifier est appelé classe d'entité agrégeante
  • la classe d'entité identifiée est appelée classe d'entité agrégée

La représentation de ce type de relation est la suivante:


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